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mardi 15 octobre 2019

Déménager seul

Déménager seul

A une époque où l'on a de cesse de parler de baisse du pouvoir d'achat, les options économiques ont la cote !
Le déménagement "petit budget" consiste à gérer son déménagement seul,
de A à Z. Cela requiert juste une bonne organisation en amont et du courage...
Toutefois, pour des déménagements de grande ampleur, nous vous conseillons de faire appel à une entreprise de déménagement spécialisée.

La location du camion de déménagement

Évaluez le volume de mobilier et de matériel à déménager, ce qui vous permettra de sélectionner et réserver un véhicule de taille adaptée à votre déménagement.

Le matériel nécessaire

  • des cartons : attention à ce qu'il y en ait assez pour tout emballer et qu'ils soient suffisamment solides
  • de l'adhésif pour bien fermer les cartons
  • des marqueurs : pensez à bien indiquer le contenu du carton et la pièce dans laquelle il doit être déposé pour gagner du temps lors de l'emménagement
  • du bulle et des couvertures pour protéger le mobilier et les objets fragiles
  • des diables, chariots plats à roulettes pour vous aider à transporter des choses lourdes jusqu'à votre véhcule
  • une petite boîte à outils qui doit rester à portée de main en permanence

Des bras !



Vous allez avoir besoin d'aide alors embauchez vos amis pour l'occasion !
Distribuez les rôles à l'avance pour une meilleure efficacité le jour J.


Le chargement du camion

Il est impératif de bien protéger vos biens (meubles, objets, appareils...) et de rationnaliser l'utilisation de l'espace dans le véhicule. Si vous ne le faites pas dès le début du chargement, vous risqueriez de ne pas réussir à tout faire entrer ou de découvrir de la casse à l'arrivée.
Quelques principes de base à respecter pour optimiser son chargement :
  • au fond du camion : la literie, protégée et fixée contre la paroi ;
  • contre les parois latérales : les meubles non démontés, fixés ;
  • à l’intérieur des meubles non-démontés : tous les petits objets qu'on ne sait jamais où mettre, bien calés ;
  • sur le plancher : les objets lourds et cartons non fragiles, eux aussi bien calés ;
N'oubliez surtout pas de fixer et caler meubles et objets. Lors du trajet, ils risqueraient sinon de s'entrechoquer, de s'abîmer ou pire de se briser.

mercredi 31 janvier 2018

Lexique immobilier marocain courant Sa traduction en Français


Lexique immobilier marocain courant Sa traduction en Français
Bab : La porte
Beït : Chambre
Bejmat : Briquettes en terre cuite
Bhou : Salon ouvert sur le patio
Dar : Maison
Douar : Petit hameau surtout dans le sud du Maroc
Douiria : Petite maison rattachée à un riad
Hammam : Bain de vapeur (semblable au sauna)
Ksar : Palais
Kasbah : Forteresse
Mâalem : Maître artisan
Médersa : Ecole coranique
Médina : L'ancienne ville
Melk : Le bien qui appartient à une propriété privée
Minaret : Tour de mosquée
Quermoud : Tuile
Pisé : Le pisé fait intégralement partie du paysage architectural du Maroc. La technique consiste en utilisant la terre argileuse pour la construction des maisons sans soutenir la structure à l'aide de pièces de bois (colonnes ou piliers). Il y a des mélanges sans ou avec paille.
Certaines constructions de hauteur importante nécessitent une bourre. Pour l'érection d'un mur on utilise soit des briques préformées ou des couffrages directement sur le chantier.
RiadGrande demeure traditionnelle dans la médina caractérisée par une décoration intérieure
fascinante, un jardin avec une fontaine au centre.
Rkham: Marbre
Semsar : Agent immobilier ou courtier public
Souk : Marché
Squaf : Plafond
Stuc : Sculpture dans le plâtre sur les plafonds ou arcades
Tabia : Matière de recouvrement des murs
Tadelakt : Revêtement mural des hammams. Un genre d'enduit qui protège les murs contre l'humidité. :
Zellige : Carreaux présentant un mosaïque de terre vernissée décorant les murs
Zouak : Peinture sur bois (porte ou plafonds)

mardi 30 janvier 2018

Mandat de vente : que faut-il savoir ?

Mandat de vente : que faut-il savoir ?

Vous décidez de confier la vente de votre bien à une agence immobilière. Mais, quel mandat choisir ? Mandat exclusif, mandat sans clause d'exclusivité ?
Chaque contrat a ses spécificités mais doit obligatoirement mentionner la durée du mandat, le montant des honoraires, le prix du bien, etc.

Qu’est-ce qu’un mandat de vente ?

Un mandat de vente est un contrat bilatéral qui unit le vendeur, propriétaire d’un bien immobilier, et un professionnel de l’immobilier à qui le vendeur confie son bien à la vente.
Il existe deux types de mandats de vente, le mandat exclusif et non-exclusif.
La caractéristique du mandat de vente exclusif est que le mandant (propriétaire du bien), ne confie son bien à la vente qu’à un seul et même professionnel de l’immobilier.

Que doit contenir le mandat de vente ?

  • L’identité des personnes qui vendent le bien.
  • Les références et coordonnées du ou des cabinets chargés de la vente.
  • La désignation du bien : le professionnel de l’immobilier doit vérifier que celui qui se prétend propriétaire l’est bien, au moyen du titre de propriété.
  • Le prix du bien.
  • Le montant de la rémunération ;
  • La durée : elle est limitée dans le temps. Les mandats prévoient, en général, une durée irrévocable de 3 mois reconductibles par tacite reconduction par période d'un mois. Dans tous les cas au-delà d'un an, le mandat de vente est terminé.

Quelle est la mission d’un agent immobilier dans le cadre d’un mandat de vente exclusif ?

L’agent immobilier doit demander tous les diagnostics obligatoires en fonction de la nature du bien, de sa date de construction,…
Il vérifie l’authenticité du bien et le titre de propriété de celui qui se prétend propriétaire.
Il peut également être amené à vérifier certains éléments auprès des hypothèques.
Dans le cas où il ne s’agit pas d’une copropriété, il est également important de vérifier qu’il n’y ait pas de servitudes.
L’agent immobilier peut aussi faire en sorte de modifier le prix de vente d’un bien.

Quelles sont les obligations du propriétaire envers les agences immobilières ?

Si le propriétaire vend lui-même son bien, il ne doit pas d'argent aux agences immobilières avec lesquelles il a conclu le mandat de vente.
En revanche, le vendeur doit communiquer aux agences immobilières le nom de la personne à qui il vend son bien car il est possible que l’une des agences ait déjà fait visiter le bien aux futurs acheteurs en question.
En ce qui concerne les honoraires ou la commission, le montant est versé à la date de signature chez le notaire.

jeudi 25 janvier 2018

Copropriétaires : quels sont vos droits et obligations ?

Copropriétaires : quels sont vos droits et obligations ?

Être propriétaire d’un logement situé dans une copropriété implique de respecter certaines règles. Le point sur les instances qui gèrent la vie de la copropriété.

Les propriétaires d’un appartement en immeuble collectif sont appelés les copropriétaires. Ils doivent respecter certaines règles et suivre le règlement de copropriété. Ce document obligatoire définit les codes de l’immeuble et précise les droits et obligations à observer.

Les instances qui règlementent la vie de la copropriété

Le règlement de copropriété détermine les droits et obligations, notamment sur les conditions de jouissance des parties privatives et des parties communes (ouverture de certains locaux par exemple). Ce document vous informera également sur la destination de l’immeuble (êtes-vous autorisé à exercer une activité commerciale dans votre logement ?). Il détermine aussi la répartition des charges entre propriétaires et la manière de calculer la quote-part de chacun. Il précise toutes les règles relatives à l’administration des parties communes. Enfin, un état descriptif de l’immeuble doit être intégré au règlement de copropriété ou dans ses annexes.

L’ensemble des copropriétaires, qu’ils vivent dans leur logement ou qu’ils le louent, font partie du syndicat des copropriétaires. Ces derniers se réunissent au moins une fois par an lors d’une assemblée générale pour prendre toutes les décisions utiles à la vie de la copropriété (réalisation de travaux, élection du syndic, etc.) La plupart des syndicats de copropriétaires sont dotés d’un conseil syndical, un organe composé de copropriétaires élus par l’assemblée. Le rôle du conseil syndical consiste à faire le lien entre les copropriétaires et le syndic.

Chaque copropriété doit être dotée d’un syndic de copropriété. Le syndicat des copropriétaires peut choisir de confier la gestion de la copropriété à un copropriétaire (on parle alors de syndic bénévole) ou à un professionnel de l’immobilier. Le syndic est le représentant légal du syndicat des copropriétaires, puisqu’il le représente devant la justice en cas de besoin. En outre, c’est un véritable chef d’orchestre qui veille à l’administration et à la conservation de l’immeuble, contracte les assurances nécessaires, signe les contrats d’entretien, etc.

Quels sont mes droits et obligations en tant que propriétaire ?

Vous devez respecter un règlement lorsque vous utilisez les parties communes. Et lorsque vous passez la porte de votre logement, vous ne pouvez pas faire tout ce que vous voulez, même s’il s’agit de parties privatives.Pour connaître les règles à respecter, mieux vaut se référer au règlement de copropriété, mais sachez par exemple que vous ne pouvez pas réaliser certains travaux sans avoir obtenu l’accord du syndicat des copropriétaires. Il s’agit par exemple des opérations qui vont avoir un impact sur l’harmonie du bâtiment (pose de double vitrage alors que vous êtes le premier à le faire par exemple), lorsque vous allez toucher aux parties communes (canalisations, murs porteurs, combles, etc.).

Ce qui change avec la loi ALUR pour les copropriétés

    • Ouverture obligatoire d’un compte bancaire séparé au nom du syndicat des copropriétaires. Toutefois, les copropriétés de 15 lots et moins pourront déroger à cette obligation après un vote de l’assemblée générale des copropriétaires.
    • À compter du 1er juillet 2015, la rémunération des syndics sera déterminée de manière forfaitaire. Toutefois, les syndics pourront percevoir une rémunération supplémentaire pour des prestations particulières et complémentaires dont la liste sera fixée par un décret.
    • Obligation d’immatriculation de la copropriété au registre d’immatriculation des copropriétés (entre le 31 décembre 2016 et la fin de l’année 2018 au plus tard, selon la taille des syndicats).
    • Obligation pour les copropriétaires, occupants ou non, de s’assurer et pour le syndicat de s’assurer en responsabilité civile.
    • Constitution d’un fonds de travaux obligatoire, d’un montant au moins égal à 5% du budget prévisionnel, pour les copropriétés d’au moins 10 lots.
    • Le « syndic bénévole » sera obligatoirement un copropriétaire de l’immeuble.

Ce qui change avec la loi ALUR pour les syndics de copropriété

    • Les syndics de copropriété sortiront de la catégorie « Gestion immobilière » et représenteront une catégorie à part entière avec une carte professionnelle délivrée (ou renouvelée) par la Chambre de commerce et d’industrie, au plus tard le 1er juillet 2015.
    • Les syndics de copropriété seront légalement tenus à une obligation de formation professionnelle.
    • Les syndics de copropriété auront une garantie financière sur les fonds détenus au nom et pour le compte des syndicats de copropriété renforcée grâce à de nouvelles obligations qui pèseront sur les sociétés qui délivrent cette garantie.
    • Depuis le 1er janvier 2015, les syndics professionnels doivent avoir mis en place un extranet afin que l’ensemble des documents relatifs à la copropriété soit accessible 24h/24.
    • Établissement par le syndic d’une fiche synthétique regroupant les données financières et techniques de la copropriété.
    • Un contrat type de syndic est déterminé par décret et applicable à partir du 1er juillet 2015.
    • Obligation pour le syndic d’informer les occupants des décisions prises par l’assemblée générale.

Syndic de copropriété : quel rôle ? quelles missions ?

Syndic de copropriété : quel rôle ? quelles missions ?

Le syndic de copropriété est un véritable chef d’orchestre au sein de la copropriété.
Son activité est réglementée par la loi Hoguet du 2 juillet 1970 sur l’exercice des professions immobilières et par la loi du 10 juillet 1965 sur la copropriété. Depuis le 24 mars 2014, la loi pour un l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (ALUR) ajoute de nouvelles obligations.
Toute copropriété doit disposer d’un syndic. Le syndicat des copropriétaires (l’ensemble des propriétaires de l’immeuble) peut choisir, lors d’une assemblée générale, de confier la gestion de la copropriété à un professionnel de l’immobilier ou à un copropriétaire.

Pour exercer ses missions, le syndic professionnel doit :

  • posséder une carte professionnelle,
  • ouvrir un compte bancaire ou postal séparé au nom de la copropriété (sauf vote contraire de l’assemblée générale des copropriétaires).
    Si les copropriétaires ont choisir d’élire l’un des leurs, la personne désignée doit obligatoirement ouvrir un compte bancaire séparé au nom du syndicat des copropriétaires.
  • avoir contracté une assurance responsabilité civile professionnelle
  • disposer d’une garantie financière suffisante pour couvrir les fonds de tous les syndicats gérés (110 000 euros minimum)